Pourquoi choisir de créer une société en Thaïlande ?
La Thaïlande est devenue l'une des destinations les plus attrayantes pour les entrepreneurs et les entreprises internationales qui cherchent à s'implanter en Asie du Sud-Est. Son économie à croissance rapide, sa situation stratégique et le soutien du gouvernement aux investissements étrangers en font un choix de premier ordre pour l'implantation d'une entreprise. Voici les principales raisons pour lesquelles vous devriez envisager de créer une entreprise en Thaïlande.
Paysage économique
La Thaïlande est reconnue comme l'une des plus grandes économies de l'Asie du Sud-Est, avec un PIB de plus de 500 milliards de dollars. Sa trajectoire de croissance, en particulier dans des secteurs tels que l'industrie manufacturière, le tourisme et la technologie, a fait du pays une plaque tournante pour les entreprises locales et internationales. Malgré les défis économiques mondiaux, la Thaïlande continue d'offrir une stabilité économique et un coût relativement faible pour faire des affaires, ce qui en fait un pays idéal pour les startups, les PME et les grandes entreprises.
En outre, les infrastructures bien développées de la Thaïlande - comprenant un vaste réseau routier, des aéroports et des ports de haute mer - facilitent le commerce intérieur et international. Cet environnement économique est complété par une main-d'œuvre nombreuse et qualifiée et une classe moyenne en pleine expansion qui contribuent à la robustesse du marché intérieur. Pour les entreprises qui cherchent à pénétrer les marchés en plein développement de l'Asie du Sud-Est, la Thaïlande offre une base solide pour une croissance à long terme.
Incitations gouvernementales
Le Board of Investment (BOI) de Thaïlande joue un rôle clé dans l'attraction des investissements directs étrangers en offrant diverses incitations fiscales et non fiscales. Les entreprises qui se qualifient pour la promotion du BOI peuvent bénéficier de :
- Exonérations fiscales : Les entreprises agréées par le BOI bénéficient d'une exonération de l'impôt sur les sociétés pendant une période pouvant aller jusqu'à 8 ans, en fonction du type d'activité.
- Avantages liés à la propriété : Les investisseurs étrangers peuvent bénéficier d'une participation étrangère de 100 % dans les secteurs approuvés par le BOI, ce qui constitue un avantage considérable si l'on considère que la loi sur les entreprises étrangères exige normalement une participation thaïlandaise de 51 %.
- Permis de travail et visas : Les entreprises relevant du BOI peuvent obtenir plus facilement des permis de travail et des visas pour leurs employés étrangers, en contournant certains des obstacles bureaucratiques auxquels sont généralement confrontées les autres entreprises.
- Propriété foncière : Les entreprises étrangères promues par le BOI peuvent posséder des terrains, ce qui est généralement interdit aux non-Thaïs en vertu de la loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act).
Ces mesures incitatives rendent la Thaïlande particulièrement attrayante pour des secteurs tels que l'industrie manufacturière, la technologie et les énergies renouvelables, où le gouvernement encourage activement la croissance.
Commerce international et accords de libre-échange
La participation de la Thaïlande à plusieurs accords commerciaux internationaux majeurs offre aux entreprises qui y opèrent un accès privilégié aux marchés mondiaux. En tant que membre de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), la Thaïlande bénéficie de la zone de libre-échange de l'ANASE (AFTA), qui réduit ou élimine les droits de douane entre les États membres de l'ANASE. Cette zone ouvre un marché de plus de 650 millions de personnes, offrant aux entreprises d'immenses possibilités de croissance et d'expansion dans la région.
En outre, la Thaïlande a conclu des accords commerciaux bilatéraux avec des pays tels que la Chine, le Japon et l'Australie, ce qui renforce encore son attractivité en tant que plaque tournante du commerce international. Le pays fait également partie du Partenariat économique global régional (RCEP), le plus grand accord de libre-échange au monde, qui améliore l'accès aux marchés de l'Asie-Pacifique, y compris la Chine et la Corée du Sud. Ces accords font de la Thaïlande un lieu idéal pour les entreprises qui souhaitent établir des opérations régionales ou gérer des activités orientées vers l'exportation.
Secteurs prospères
L'économie thaïlandaise repose sur plusieurs secteurs clés, dont beaucoup connaissent une croissance rapide :
- Le tourisme : En tant que l'une des principales destinations touristiques au monde, la Thaïlande bénéficie d'un secteur touristique florissant qui contribue de manière significative à l'économie. Les entreprises actives dans l'hôtellerie, les voyages et les services connexes ont tout à gagner d'un flux constant de visiteurs internationaux.
- Fabrication : La Thaïlande est souvent surnommée le "Détroit de l'Asie" en raison de sa position de centre manufacturier de premier plan, en particulier dans le secteur automobile. Le pays accueille de nombreuses entreprises manufacturières mondiales, notamment dans les domaines de l'électronique, des pièces automobiles et des machines.
- Technologie et startups : La Thaïlande dispose d'un écosystème de startups en pleine expansion, en particulier à Bangkok, qui est en train de devenir un centre technologique régional. Le gouvernement a déployé des efforts concertés pour soutenir l'innovation et les entreprises axées sur la technologie, en offrant des incitations aux startups dans les domaines de la fintech, du commerce électronique et de l'intelligence artificielle (IA).
- Agriculture et transformation des aliments : La Thaïlande est l'un des plus grands exportateurs mondiaux de riz, de fruits de mer et d'autres produits agricoles. L'industrie agroalimentaire étant très développée, les entreprises du secteur agricole peuvent tirer parti des chaînes d'approvisionnement et de l'infrastructure d'exportation de pointe de la Thaïlande.
- Énergies renouvelables : La Thaïlande investit également massivement dans les énergies renouvelables, avec pour objectif d'augmenter la part des énergies propres dans sa production d'électricité. Les entreprises spécialisées dans l'énergie solaire et éolienne font partie des secteurs qui bénéficient d'incitations gouvernementales.
La Thaïlande offre une économie dynamique à croissance rapide et une situation stratégique au cœur de l'Asie du Sud-Est. Ses incitations gouvernementales, ses accords commerciaux internationaux et ses industries florissantes en font une destination idéale pour les entreprises désireuses de se développer. Que vous soyez intéressé par l'industrie manufacturière, la technologie ou le tourisme, la Thaïlande offre un environnement compétitif et attrayant qui permet aux entreprises de se développer et de prospérer.
Types d'entreprises en Thaïlande
Lors de la création d'une entreprise en Thaïlande, les entrepreneurs étrangers ont le choix entre plusieurs options. Le choix de la structure de l'entreprise dépend de facteurs tels que la propriété, les objectifs opérationnels et le secteur d'activité. Vous trouverez ci-dessous les principaux types de sociétés que les investisseurs étrangers créent généralement en Thaïlande, ainsi que leurs avantages et leurs principales caractéristiques.
1. Société anonyme thaïlandaise
La société anonyme thaïlandaise est la structure commerciale la plus populaire et la plus utilisée par les entrepreneurs étrangers et locaux. Elle offre une responsabilité limitée, ce qui signifie que les actionnaires ne sont responsables que du montant du capital qu'ils ont investi dans la société, protégeant ainsi leurs actifs personnels des dettes ou des responsabilités de l'entreprise.
Propriété et actionnaires
L'une des principales conditions de création d'une société anonyme thaïlandaise est qu'elle doit compter au moins trois actionnaires. Pour la plupart des entreprises, la loi thaïlandaise exige que 51 % de la société soit détenue par des ressortissants thaïlandais, ce qui laisse aux étrangers un maximum de 49 %. Cette exigence de propriété majoritaire peut représenter un défi pour certains investisseurs étrangers, mais elle est conçue pour garantir la participation locale à l'économie.
Toutefois, certaines industries et certains secteurs promus par le Board of Investment (BOI) permettent une participation étrangère totale ou majoritaire, ce qui réduit considérablement cet obstacle (voir ci-dessous pour plus de détails sur les entreprises du BOI).
Avantages d'une société anonyme thaïlandaise
- Responsabilité limitée : Les actifs personnels des actionnaires sont protégés de toute responsabilité financière de l'entreprise.
- Flexibilité opérationnelle : Cette structure permet un large éventail d'activités commerciales, et la société peut s'engager dans toute activité commerciale légale, à moins qu'elle ne soit spécifiquement restreinte par la loi.
- Propriété étrangère : Si la plupart des sociétés à responsabilité limitée thaïlandaises doivent être détenues majoritairement par des Thaïlandais, certains secteurs et certaines circonstances (telles que l'approbation du BOI) permettent une détention majoritaire par des étrangers, ce qui offre une plus grande flexibilité aux investisseurs internationaux.
Cette structure est idéale pour les entrepreneurs étrangers qui souhaitent opérer en Thaïlande tout en respectant la législation locale, en particulier dans les secteurs qui autorisent un certain degré de propriété étrangère.
2. Thai BOI Company
Une entreprise promue par le BOI est une entreprise approuvée par le Board of Investment (BOI) de Thaïlande, une agence gouvernementale chargée d'encourager les investissements étrangers dans des secteurs clés. Une entreprise promue par le BOI bénéficie d'avantages et de mesures incitatives importants qui en font une option attrayante pour les entrepreneurs étrangers.
Avantages d'une société BOI
- Exemptions fiscales : Les entreprises du BOI peuvent bénéficier d'importantes exonérations fiscales, notamment d'une exonération de l'impôt sur le revenu des sociétés pendant une période pouvant aller jusqu'à huit ans et d'une exonération des droits d'importation sur les machines et les matières premières.
- Propriété foncière : Les étrangers n'ont généralement pas le droit de posséder des terres en Thaïlande, mais les entreprises approuvées par le BOI peuvent contourner cette restriction, ce qui leur permet de posséder des terres pour leurs activités commerciales.
- Une délivrance plus facile des permis de travail : Les entreprises promues par le BOI peuvent obtenir plus facilement des permis de travail pour les employés étrangers, sans être liées par les exigences habituelles, telles que le ratio de 4:1 entre les employés thaïlandais et étrangers.
Secteurs éligibles
Les entreprises des secteurs prioritaires peuvent bénéficier d'incitations du BOI :
- Technologie (développement de logiciels, services numériques)
- Fabrication
- Développement des infrastructures
- Énergies renouvelables
- Tourisme
La création d'une société promue par le BOI est très bénéfique pour les entreprises de ces secteurs, car elle permet une plus grande flexibilité dans la propriété et des avantages financiers significatifs.
3. Succursale à l'étranger
Une succursale étrangère est une extension d'une société mère basée en dehors de la Thaïlande. Bien qu'elle permette à l'entreprise étrangère d'établir une présence dans le pays, la succursale a souvent un champ d'action limité.
Caractéristiques et restrictions
- Non génératrices de revenus : Les succursales ne peuvent généralement pas mener d'activités génératrices de revenus. Leurs opérations se limitent à des activités telles que le soutien, la coordination des opérations régionales ou la supervision des importations et des exportations.
- Responsabilité : La société mère étrangère est entièrement responsable des actions de sa succursale thaïlandaise, ce qui signifie que toute dette ou tout problème juridique découlant des activités de la succursale peut affecter la société mère.
This option is generally chosen by businesses that want to explore the Thai market or handle logistical operations without creating a full-fledged subsidiary in the country.
4. Bureau de représentation
Un bureau de représentation est similaire à une succursale, mais ses activités sont encore plus restreintes. Il s'agit d'une entité non commerciale qui ne peut exercer aucune activité commerciale ni générer de revenus en Thaïlande.
Activités autorisées
- Étude de marché
- Approvisionnement en produits
- Assurer la liaison entre la société mère et les fournisseurs ou clients thaïlandais
- Support technique
Un bureau de représentation est idéal pour les entreprises qui ont besoin d'une présence en Thaïlande à des fins administratives sans s'engager dans des transactions commerciales réelles. Comme il ne peut pas générer de revenus, tous les coûts sont couverts par la société mère étrangère.
5. Joint Ventures
La coentreprise (Joint Venture) est une autre option pour les investisseurs étrangers qui souhaitent créer une entreprise en Thaïlande, en particulier dans les secteurs où la propriété étrangère est restreinte. Dans le cadre de cette structure, un investisseur étranger s'associe à une entité thaïlandaise pour partager la propriété, le contrôle et les bénéfices.
Propriété et contrôle étrangers
- Les Joint Venture permettent aux investisseurs étrangers de contourner certaines restrictions en matière de propriété en s'associant à une entreprise thaïlandaise. Toutefois, la participation étrangère est généralement limitée à 49 %, sauf si l'entreprise peut bénéficier de l'approbation du BOI ou d'autres exceptions.
- Le partage des bénéfices et la gestion sont négociés entre les parties, ce qui permet une certaine souplesse dans le fonctionnement de l'entreprise.
Les coentreprises sont couramment utilisées dans les secteurs où la propriété étrangère est fortement restreinte, mais où l'expertise ou les capitaux étrangers sont essentiels à la réussite de l'entreprise. Elles permettent aux investisseurs étrangers de pénétrer le marché thaïlandais tout en respectant les exigences légales.
Cadre juridique et réglementaire pour la création d'une entreprise en Thaïlande
Lorsqu'ils créent une entreprise en Thaïlande, les investisseurs étrangers doivent se conformer à plusieurs exigences légales et réglementaires. Qu'il s'agisse de comprendre les seuils de capital minimum ou de se conformer à la loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act - FBA), le cadre réglementaire est conçu pour soutenir et réguler la participation étrangère à l'économie thaïlandaise. Voici un aperçu des éléments clés de la création d'une entreprise en Thaïlande.
1. Exigences minimales de fonds propres
L'une des premières étapes de la création d'une entreprise en Thaïlande consiste à s'assurer que l'on dispose du capital minimum requis. Le montant du capital requis dépend du type de structure de l'entreprise et du fait qu'elle soit détenue par des étrangers ou promue par le BOI (Board of Investment).
- Société à responsabilité limitée pour les étrangers (Limited Company for Foreigners) : Si vous êtes un étranger et que vous créez une société en Thaïlande, le capital social minimum est généralement de 2 millions de THB. Toutefois, si la société souhaite employer du personnel étranger et obtenir des permis de travail, elle doit généralement disposer d'au moins 2 millions de THB par travailleur étranger. Par exemple, si vous prévoyez d'embaucher deux travailleurs étrangers, vous aurez besoin d'un capital enregistré de 4 millions de THB.
- Société promue par le BOI : Les entreprises qui reçoivent l'approbation et la promotion du Board of Investment (BOI) ont souvent des exigences plus élevées en matière de capital, mais bénéficient d'un large éventail d'incitations, telles que des exonérations fiscales et la possibilité de détenir une participation étrangère de 100 % dans certains secteurs d'activité. Le capital minimum des sociétés approuvées par le BOI peut varier en fonction de la nature de l'activité, mais il est généralement plus élevé que le seuil standard.
Le capital doit être déposé sur un compte bancaire thaïlandais et est généralement divisé en actions ordinaires détenues par les actionnaires.
2. Foreign Business Act (FBA)
La loi thaïlandaise sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act - FBA) joue un rôle crucial dans la réglementation de la propriété étrangère dans divers secteurs. Cette loi interdit aux étrangers de détenir plus de 49 % de certaines entreprises, sauf s'ils obtiennent une licence d'entreprise étrangère (FBL) ou si l'entreprise est promue par le BOI, ce qui peut permettre une propriété étrangère à 100 %.
- Entreprises soumises à des restrictions : La FBA divise les entreprises soumises à des restrictions en trois catégories :
- Catégorie 1 : Ces entreprises sont totalement interdites à la propriété étrangère (par exemple, la radiodiffusion, l'agriculture).
- Catégorie 2 : les étrangers peuvent s'engager dans ces secteurs, mais seulement avec une autorisation spéciale du ministère du commerce (par exemple, production d'armes à feu, transport).
- Catégorie 3 : la propriété étrangère est autorisée mais nécessite une licence d'entreprise étrangère, car ces secteurs ne sont pas encore prêts à faire face à la pleine concurrence étrangère (par exemple, le commerce de détail, la construction).
Il est essentiel pour les investisseurs étrangers de s'y retrouver dans les restrictions imposées par la FBA, car le non-respect de ces restrictions peut entraîner des amendes, voire la fermeture forcée de l'entreprise. StMatthew Global peut vous aider à obtenir les licences nécessaires et à faire en sorte que votre entreprise soit pleinement conforme à la réglementation thaïlandaise.
3. Actionnaires et administrateurs
Les actionnaires
- Trois actionnaires au minimum : En Thaïlande, la création d'une société à responsabilité limitée requiert au moins trois actionnaires. Ces actionnaires peuvent être des personnes physiques ou morales. Dans le cas des sociétés à capitaux étrangers, au moins 51 % des actions doivent être détenues par des ressortissants thaïlandais, à moins qu'il n'existe des autorisations spéciales ou des promotions du BOI.
- Propriété et droits de vote : Les droits de vote des actionnaires sont généralement proportionnels à leur participation. Par conséquent, la structure des actions de la société est importante pour déterminer le contrôle de la société.
Directeurs
- Les ressortissants thaïlandais et les ressortissants étrangers : La société doit nommer au moins un directeur responsable des opérations quotidiennes de l'entreprise. Les ressortissants thaïlandais comme les ressortissants étrangers peuvent être directeurs, mais certaines activités, en particulier celles qui impliquent la signature de contrats au nom de la société, peuvent nécessiter la participation d'un ressortissant thaïlandais.
- Responsabilités légales : En Thaïlande, les administrateurs ont des obligations fiduciaires et sont légalement tenus d'agir dans le meilleur intérêt de l'entreprise. Ils doivent également veiller à ce que l'entreprise se conforme à la législation thaïlandaise, notamment en ce qui concerne le dépôt des états financiers annuels et le maintien d'une bonne gouvernance d'entreprise.
4. Processus d'enregistrement de l'entreprise
Le processus d'enregistrement d'une société en Thaïlande est relativement simple, mais plusieurs étapes doivent être suivies pour garantir la conformité avec les lois locales.
Étape 1 : Enregistrement du nom de l'entreprise
La première étape consiste à réserver un nom de société unique auprès du Department of Business Development (DBD), qui dépend du ministère du commerce. Le nom ne doit pas ressembler à des noms enregistrés existants ni faire double emploi avec eux. Une fois approuvé, le nom est réservé pendant 30 jours.
Étape 2 : Demande d'un numéro d'identification fiscale
Une fois le nom de la société réservé, l'étape suivante consiste à enregistrer la société et à obtenir un numéro d'identification du contribuable (TIN) auprès du ministère thaïlandais du revenu. Toutes les entreprises en Thaïlande doivent être enregistrées auprès des autorités fiscales, même si elles ne génèrent pas de revenus dans un premier temps.
Étape 3 : Enregistrement de la TVA
Si le chiffre d'affaires annuel de l'entreprise est supérieur à 1,8 million de THB, elle doit s'enregistrer pour la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). La TVA en Thaïlande est actuellement fixée à 7 %, et les entreprises doivent remplir des déclarations de TVA tous les mois.
Étape 4 : Ouverture d'un compte bancaire en Thaïlande
Une fois l'enregistrement terminé, l'entreprise doit ouvrir un compte bancaire en Thaïlande. Le capital social de la société doit être déposé sur ce compte. Cette étape est essentielle pour l'obtention de permis de travail pour les employés étrangers. La plupart des banques thaïlandaises exigent une preuve de l'enregistrement de la société, des statuts et des documents attestant de l'autorité du directeur.
Créez votre société thaïlandaise, en 2 jours.
Système fiscal en Thaïlande
Le système fiscal thaïlandais est relativement simple, mais il comporte plusieurs éléments clés que les entrepreneurs étrangers doivent connaître lorsqu'ils créent une entreprise. La structure fiscale comprend l'impôt sur le revenu des sociétés (CIT), la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et d'autres taxes telles que l'impôt à la source et l'impôt sur le revenu des personnes physiques. En outre, les accords de double imposition conclus par la Thaïlande avec différents pays jouent un rôle important dans les opérations commerciales internationales.
1. Impôt sur les sociétés (IS)
En Thaïlande, l'impôt sur les sociétés s'applique à toutes les entreprises opérant dans le pays. Le taux standard de l'impôt sur le revenu des sociétés est fixé à 20 % et s'applique à la plupart des entreprises. Cet impôt est prélevé sur les bénéfices nets et les entreprises sont tenues de déposer une déclaration annuelle auprès du ministère du Revenu.
Réductions et exonérations fiscales pour les entreprises promues par le BOI
Les entreprises qui remplissent les conditions requises par le régime du Board of Investment (BOI) peuvent bénéficier de plusieurs incitations et réductions fiscales. Le BOI est conçu pour attirer les investissements étrangers dans des secteurs clés tels que l'industrie manufacturière, la technologie et le tourisme. Voici quelques-uns des avantages dont bénéficient les entreprises promues par le BOI :
- Exonérations de l'impôt sur les sociétés : En fonction du type de projet et du secteur, les entreprises promues par le BOI peuvent bénéficier d'une exonération de l'impôt sur les sociétés pendant une période pouvant aller jusqu'à huit ans.
- Réduction des taux de CIT : Dans certains cas, les entreprises peuvent bénéficier d'une réduction des taux de CIT au-delà des 20 % habituels.
- Exonération des droits d'importation : Les entreprises du BOI sont souvent exonérées des droits d'importation sur les machines, les matières premières et autres intrants.
En outre, les entreprises étrangères ayant un siège d'exploitation régional (ROH) en Thaïlande peuvent bénéficier de taux d'imposition réduits et d'autres avantages fiscaux. Cela fait de la Thaïlande un centre stratégique pour les entreprises internationales qui cherchent à gérer des opérations régionales.
4. Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
La TVA est un élément important du système fiscal thaïlandais et s'applique à la vente de biens et de services dans le pays. Le taux de TVA standard est de 7 %. Toutefois, l'enregistrement à la TVA n'est obligatoire que pour les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel dépasse 1,8 million de THB. Les entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à ce seuil ne sont pas tenues de s'enregistrer à la TVA, mais peuvent choisir de le faire volontairement si elles souhaitent demander le remboursement de la TVA sur leurs dépenses.
Exonérations de TVA
Certaines industries et certains secteurs sont exonérés de la TVA, ce qui signifie qu'ils ne doivent pas facturer la TVA sur leurs biens et services, mais qu'ils ne peuvent pas non plus récupérer la TVA sur leurs intrants. Les industries exonérées sont les suivantes
- Services de santé : Les hôpitaux, les professionnels de la santé et les services de soins de santé sont généralement exonérés de la TVA.
- Éducation : Les établissements d'enseignement, y compris les écoles et les universités, sont également exonérés de TVA.
- Services culturels et religieux : Les services fournis par les organisations religieuses et certaines activités culturelles sont exonérés de TVA.
Outre ces exonérations, certains biens sont soumis à la TVA à taux zéro, ce qui signifie que les entreprises ne doivent pas facturer la TVA, mais qu'elles peuvent la récupérer sur les intrants. Les exportations et certains produits agricoles sont des exemples de biens détaxés.
3. Autres taxes
Outre l'impôt sur les sociétés et la TVA, les entreprises thaïlandaises peuvent également être soumises à des retenues à la source et avoir des responsabilités en matière d'impôt sur le revenu des personnes physiques pour leurs employés.
Retenues à la source
La retenue à la source s'applique à certains types de paiements effectués par les entreprises, notamment les dividendes, les redevances et les intérêts. Les taux varient en fonction du type de paiement et de la résidence du bénéficiaire. Les taux de retenue à la source les plus courants sont les suivants
- Dividendes : Soumis à une retenue à la source de 10 % pour les paiements effectués aux personnes physiques et morales résidentes et non-résidentes.
- Paiements d'intérêts : Généralement soumis à une retenue à la source de 15 % lorsqu'ils sont versés à des non-résidents.
- Redevances : Les paiements de redevances sont généralement soumis à une retenue à la source de 15 % pour les non-résidents.
Il est important que les entreprises se conforment à la réglementation en matière de retenue à la source, en particulier lorsqu'elles effectuent des paiements à des entités étrangères, car le non-respect de cette réglementation peut entraîner des pénalités.
Impôt sur le revenu des personnes physiques
En Thaïlande, les chefs d'entreprise et les salariés sont soumis à l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), qui fonctionne selon un barème progressif. Les taux de l'impôt sur le revenu des personnes physiques en 2024 vont de 5 % à 35 %, en fonction des tranches de revenus. Les employeurs sont tenus de prélever l'impôt sur le revenu des personnes physiques sur les salaires de leurs employés et de le verser au ministère du Revenu sur une base mensuelle.
Pour les expatriés, il est essentiel de comprendre les règles de résidence fiscale. Une personne est considérée comme résidente fiscale en Thaïlande si elle séjourne dans le pays pendant plus de 180 jours au cours d'une année civile. Les résidents fiscaux sont tenus de payer l'impôt sur le revenu pour l'ensemble de leurs revenus, tandis que les non-résidents ne sont imposés que sur leurs revenus d'origine thaïlandaise.
4. Conventions de double imposition (CDI)
La Thaïlande a signé des conventions de double imposition (CDI) avec plus de 60 pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et la plupart des pays de l'Union européenne. Ces conventions sont conçues pour éviter la double imposition des revenus gagnés dans plus d'une juridiction, ce qui est particulièrement avantageux pour les entreprises internationales.
Les principaux avantages des CDI sont les suivants
- Réduction des taux de retenue à la source : Les CDI prévoient souvent des taux réduits de retenue à la source sur les dividendes, les intérêts et les redevances versés aux résidents des pays signataires de la convention.
- Crédits d'impôt : Les entreprises et les particuliers peuvent demander des crédits d'impôts étrangers pour compenser les impôts payés dans un pays par l'impôt qu'ils doivent payer en Thaïlande.
- Allégement des prix de transfert : Les CDI permettent d'éviter que les autorités fiscales n'imposent deux fois le même revenu dans le cadre de transactions transfrontalières, en particulier lorsqu'il s'agit de prix de transfert entre entités liées.
En tirant parti de ces accords, les entreprises peuvent réduire leur charge fiscale et améliorer leur rentabilité lorsqu'elles opèrent dans plusieurs pays.
Le système fiscal thaïlandais offre un environnement favorable aux entreprises nationales et étrangères. Avec un taux d'imposition standard de 20 %, des règles de TVA accessibles et de nombreuses mesures d'incitation pour les entreprises promues par le BOI, les entreprises peuvent bénéficier d'une structure fiscale compétitive. En outre, le réseau d'accords de double imposition du pays renforce l'attrait de la Thaïlande en tant que plaque tournante pour les opérations internationales, en réduisant le risque de double imposition et en rendant les activités transfrontalières plus fluides et plus efficaces.
Emploi et gestion des ressources humaines en Thaïlande
Lors de la création d'une entreprise en Thaïlande, il est essentiel de comprendre le cadre juridique et les obligations liées à l'emploi et à la gestion des ressources humaines. Il s'agit notamment d'embaucher des employés thaïlandais, de gérer les permis de travail et les visas pour les travailleurs étrangers, et de s'occuper des salaires et des cotisations de sécurité sociale. Vous trouverez ci-dessous un guide complet sur ces aspects.
1. Embaucher des employés thaïlandais
Exigences légales
En Thaïlande, l'embauche d'employés locaux implique de se conformer à plusieurs exigences légales. Tout employeur doit fournir à ses employés un contrat écrit, bien que les accords verbaux soient également applicables en vertu de la loi thaïlandaise. Les contrats de travail comprennent généralement les éléments suivants
- Intitulé et description du poste : Définir clairement le rôle et les responsabilités de l'employé.
- Salaire : Le salaire convenu, qui doit être égal ou supérieur au salaire minimum.
- Temps de travail : La durée normale du travail en Thaïlande est plafonnée à 48 heures par semaine, avec un maximum de 8 heures par jour. Les heures supplémentaires sont autorisées mais doivent être payées à un taux plus élevé.
- Avantages : Les employés ont droit à des avantages statutaires, tels que les congés annuels et les congés de maladie.
Salaire minimum et droits des salariés
Le salaire minimum en Thaïlande varie selon les régions. En 2024, il se situe entre 328 et 354 THB par jour, selon les provinces. Les employeurs sont tenus de veiller à ce qu'aucun employé ne gagne moins que le salaire minimum fixé pour leur région.
Outre les salaires, la loi thaïlandaise confère plusieurs droits aux employés :
- Congés annuels : Après un an de service, les salariés ont droit à un minimum de 6 jours de congé annuel payé.
- Congé de maladie : Les salariés ont droit à un maximum de 30 jours de congés de maladie payés par an.
- Congé de maternité : Les femmes salariées ont droit à 90 jours de congé de maternité, dont 45 jours payés par l'employeur et le reste couvert par la sécurité sociale.
- Jours fériés : Les salariés ont droit à au moins 13 jours fériés par an.
Le droit du travail thaïlandais oblige également les employeurs à fournir un préavis écrit ou une indemnité tenant lieu de préavis s'ils licencient un employé sans motif.
2. Permis de travail et visas pour les travailleurs étrangers
Permis de travail
Les travailleurs étrangers qui souhaitent travailler en Thaïlande doivent obtenir un permis de travail, qui est généralement parrainé par l'employeur. Pour obtenir un permis de travail, l'entreprise doit d'abord s'assurer que l'employé étranger est titulaire d'un visa B de non-immigrant en cours de validité, qui est le visa standard pour les activités liées à l'entreprise.
L'employeur doit fournir des documents tels que les documents d'enregistrement de la société, les documents fiscaux et la preuve des ratios d'employés thaïlandais lors de la demande de permis de travail. Une fois délivré, le permis de travail doit être conservé en permanence pendant la période de travail en Thaïlande.
Visa Requirements
Pour obtenir un visa B de non-immigrant, les employés étrangers doivent répondre à des critères spécifiques, notamment être en possession d'une offre d'emploi valide émanant d'une entreprise thaïlandaise enregistrée. Le visa leur permet de séjourner en Thaïlande pour une durée initiale de 90 jours, qui peut être prolongée une fois le permis de travail délivré.
Rapport 4:1 entre les travailleurs thaïlandais et les travailleurs étrangers
La Thaïlande applique un ratio de 4:1 entre les employés thaïlandais et les employés étrangers. Cela signifie que pour chaque travailleur étranger embauché, l'entreprise doit employer quatre ressortissants thaïlandais. Ce ratio s'applique à la plupart des entreprises, bien que certains secteurs puissent avoir des exigences différentes ou des exemptions, en particulier pour les entreprises promues par le BOI. Les entreprises qui ne respectent pas ce ratio peuvent rencontrer des difficultés pour obtenir des permis de travail pour leurs employés étrangers.
3. Sécurité sociale et paie
Cotisations de sécurité sociale
Les employeurs thaïlandais sont tenus d'inscrire leurs employés auprès de l'Office thaïlandais de sécurité sociale et de verser des cotisations mensuelles au fonds de sécurité sociale. Les employeurs et les employés doivent verser 5 % du salaire de l'employé, dans la limite d'une cotisation mensuelle maximale de 750 THB chacun. Cette contribution permet aux employés de bénéficier d'une couverture pour les frais médicaux, les indemnités de chômage, les congés de maternité et les retraites.
Les salariés deviennent éligibles aux prestations de sécurité sociale dès lors qu'ils sont inscrits au système depuis au moins six mois. Les employeurs sont tenus de déduire les cotisations de sécurité sociale des employés de leur salaire et de les soumettre à l'Office de sécurité sociale en même temps que leurs propres cotisations.
Impôts sur les salaires
En Thaïlande, les employeurs doivent retenir l'impôt sur le revenu des personnes physiques sur les salaires de leurs employés. Le taux de l'impôt sur le revenu en Thaïlande est progressif, allant de 0 % à 35 %, en fonction du revenu de l'employé. Les impôts sur les salaires doivent être déposés chaque mois auprès du ministère du Revenu. Les employeurs doivent s'assurer que les montants corrects sont retenus et soumis à temps pour éviter les pénalités.
En outre, les entreprises doivent soumettre des rapports mensuels sur les salaires détaillant les salaires des employés et les déductions fiscales, ainsi que les cotisations de sécurité sociale. Cela permet de s'assurer que les avantages des employés sont maintenus et que l'entreprise respecte les réglementations fiscales locales.
Il est essentiel de comprendre les lois et réglementations en matière d'emploi pour gérer avec succès une entreprise en Thaïlande. En respectant les lois sur le salaire minimum, en garantissant des contrats corrects, en gérant les permis de travail et en s'occupant des charges sociales, les entreprises peuvent créer un environnement de travail conforme et productif. En adoptant la bonne approche, l'embauche d'employés thaïlandais et étrangers peut se faire en toute transparence, ce qui permet aux entreprises de puiser dans un vivier de talents diversifiés tout en respectant les exigences réglementaires.
Obligations et conformité après la constitution en société en Thaïlande
Après avoir constitué avec succès une société en Thaïlande, les entreprises sont tenues de remplir plusieurs obligations post-incorporation afin de s'assurer qu'elles restent conformes aux lois et réglementations thaïlandaises. Ces obligations impliquent généralement des déclarations annuelles, des audits financiers et des rapports statutaires. Voici un aperçu de ces obligations et de leur importance pour les entreprises opérant en Thaïlande.
1. Dépôts annuels
L'une des principales responsabilités après la constitution de la société est la présentation des états financiers annuels et des déclarations fiscales aux autorités compétentes.
- États financiers annuels : Toutes les entreprises thaïlandaises sont tenues de préparer et de déposer des états financiers annuels auprès du Department of Business Development (DBD), qui relève du ministère du commerce. Ces états doivent être soumis dans les cinq mois suivant la fin de l'exercice fiscal de l'entreprise. Les états financiers doivent refléter avec précision la situation financière et les performances de l'entreprise au cours de l'année précédente, y compris les profits et les pertes, les bilans et les tableaux des flux de trésorerie.
- Tenue des registres comptables : Selon la loi thaïlandaise, les entreprises sont tenues de conserver des documents comptables et des pratiques de tenue de livres exacts. Ces documents doivent être conformes aux principes comptables généralement admis en Thaïlande (GAAP) et doivent être conservés pendant au moins cinq ans. La tenue d'une comptabilité correcte est essentielle non seulement pour le respect de la réglementation, mais aussi pour la préparation des états financiers et des déclarations fiscales.
- Déclarations fiscales : Les entreprises doivent déposer une déclaration annuelle d'impôt sur le revenu des sociétés (formulaire PND 50) auprès de l'administration fiscale. Cette déclaration doit être déposée dans les 150 jours suivant la fin de l'exercice fiscal et indique le revenu imposable de l'entreprise pour l'année. Les entreprises peuvent également être tenues de déposer des déclarations d'impôt à la source et des déclarations de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mensuelles ou trimestrielles, en fonction de la nature de leur activité et de leur statut d'enregistrement à la TVA.
Le non-respect de ces obligations de déclaration peut entraîner des pénalités, des intérêts et même la suspension des activités de l'entreprise. StMatthew Global peut vous aider à gérer ces déclarations, en veillant à ce que votre entreprise reste en conformité avec toutes les réglementations comptables et fiscales thaïlandaises.
2. Audits
En Thaïlande, certaines entreprises sont tenues de faire vérifier leurs états financiers par un expert-comptable agréé (CPA), en particulier celles qui ont un chiffre d'affaires important ou un grand nombre d'employés.
- Seuils d'audit : Les entreprises qui répondent à des critères spécifiques, tels que des revenus annuels supérieurs à 30 millions de THB ou l'emploi de plus de 50 salariés, sont tenues de se soumettre à un audit. Les états financiers doivent être vérifiés chaque année et le rapport de l'auditeur doit être soumis en même temps que les états financiers au DBD et au Revenue Department.
- Portée de l'audit : L'audit permet de s'assurer que les états financiers de l'entreprise donnent une image exacte et fidèle de sa situation financière, conformément aux normes comptables thaïlandaises. Les auditeurs examinent les registres, les transactions et les contrôles internes de l'entreprise pour s'assurer de leur exactitude et de leur transparence.
- Importance des audits : Les audits permettent non seulement de satisfaire aux exigences légales, mais aussi de renforcer la crédibilité et la fiabilité de l'entreprise, en particulier pour les investisseurs potentiels, les partenaires et les parties prenantes. Un audit indépendant permet également d'identifier les divergences ou les points à améliorer dans les systèmes financiers de l'entreprise.
Nous vous assistons dans le processus d'audit, en coordonnant avec des auditeurs qualifiés, afin de garantir un examen efficace et sans heurts des finances de votre entreprise, en respectant toutes les obligations légales sans stress ou retard excessif.
3. Rapports statutaires
Outre les déclarations et les audits annuels, les entreprises thaïlandaises doivent s'acquitter d'obligations statutaires permanentes auprès du ministère du commerce et du département des recettes.
- Rapports du ministère du commerce : Les entreprises thaïlandaises sont tenues de présenter des rapports d'assemblée générale annuelle (AGA) et des informations actualisées sur les actionnaires et les administrateurs. L'AGA doit se tenir dans les quatre mois suivant la fin de l'exercice fiscal de la société, au cours de laquelle les actionnaires examinent et approuvent les états financiers vérifiés et d'autres questions clés. Après l'AGA, les sociétés doivent soumettre le procès-verbal de l'assemblée et une liste actualisée des actionnaires à la DBD dans un délai d'un mois.
- Rapports du département des recettes : Les entreprises enregistrées à la TVA doivent déposer des déclarations de TVA régulières. En outre, elles doivent déposer des déclarations de retenue à la source si elles ont effectué des paiements soumis à la retenue à la source, tels que les salaires, les loyers et les honoraires de services professionnels. Les entreprises sont également tenues de déclarer mensuellement les charges sociales de leurs employés et de s'assurer que les cotisations de sécurité sociale sont déduites et payées en conséquence.
Le non-respect de ces obligations légales de déclaration peut entraîner des amendes, des pénalités et des retards dans le traitement des transactions de l'entreprise. En nous associant à StMatthew Global, nous nous chargeons de tous ces dépôts statutaires, garantissant ainsi que votre entreprise reste en règle avec les autorités thaïlandaises.
Le respect des obligations post-incorporation est essentiel à la réussite d'une entreprise en Thaïlande. Qu'il s'agisse de déposer des états financiers annuels, de se soumettre à des audits ou de répondre aux exigences légales en matière de rapports, chaque étape est essentielle pour maintenir la transparence juridique et financière. Chez StMatthew Global, nous sommes spécialisés dans la gestion de ces obligations pour nos clients, ce qui leur permet de rester en conformité avec les réglementations thaïlandaises tout en se concentrant sur le développement de leurs activités. Laissez-nous nous occuper des formalités administratives et juridiques afin que vous puissiez vous concentrer sur les objectifs stratégiques de votre entreprise.
Avantages et défis liés à la création d'une entreprise en Thaïlande
Avantages de la création d'une entreprise en Thaïlande
1. Situation stratégique en Asie du Sud-Est
La situation stratégique de la Thaïlande au cœur de l'Asie du Sud-Est en fait une plaque tournante idéale pour les entreprises qui cherchent à accéder aux marchés à croissance rapide de la région. Frontalière de pays comme le Myanmar, le Laos, le Cambodge et la Malaisie, et proche d'acteurs économiques majeurs comme la Chine et l'Inde, la Thaïlande offre aux entreprises des possibilités inégalées en matière de commerce et d'expansion des marchés. Le pays est membre de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), ce qui permet aux entreprises d'accéder à la zone de libre-échange de l'ANASE (AFTA), qui réduit les droits de douane entre les États membres et facilite le commerce régional. Grâce à cet avantage géographique, les entreprises peuvent facilement servir leurs clients et établir des chaînes d'approvisionnement dans toute la région, ce qui renforce leur avantage concurrentiel.
2. Faibles coûts d'exploitation
Par rapport à d'autres pays de la région comme Singapour, le Japon ou Hong Kong, la Thaïlande offre des coûts d'exploitation nettement inférieurs. Les entreprises bénéficient de coûts de main-d'œuvre abordables, le salaire minimum variant entre 328 et 354 THB par jour selon les régions. En outre, les coûts de location et d'utilisation des bureaux sont relativement bas, ce qui rend la Thaïlande attrayante tant pour les entreprises en phase de démarrage que pour les entreprises établies. Cet environnement économique rentable permet aux entreprises d'allouer davantage de ressources à la croissance et au développement tout en maintenant des frais généraux moins élevés.
3. Soutien et incitations des pouvoirs publics
Le Board of Investment (BOI) de Thaïlande joue un rôle clé dans l'encouragement des investissements étrangers en offrant une série d'incitations. Les entreprises promues par le BOI peuvent bénéficier d'exonérations fiscales (jusqu'à 8 ans dans certains secteurs), de droits d'importation réduits et de la possibilité de détenir une participation étrangère majoritaire dans des secteurs généralement restreints par la loi sur les entreprises étrangères. Le BOI simplifie également la procédure d'obtention de permis de travail et de visas pour les employés des entreprises étrangères, ce qui permet à ces dernières de recruter plus facilement des talents internationaux. Ces mesures incitatives, associées au processus simplifié d'enregistrement des entreprises en Thaïlande, contribuent à créer un environnement favorable aux investisseurs étrangers.
Les défis et l'importance de travailler avec StMatthew Global
1. Barrières linguistiques et différences culturelles
L'un des principaux défis auxquels sont confrontés les entrepreneurs étrangers lorsqu'ils créent une entreprise en Thaïlande est la barrière de la langue. Si l'anglais est couramment parlé dans les milieux d'affaires, en particulier à Bangkok, de nombreux documents juridiques et communications gouvernementales sont rédigés en thaïlandais, ce qui peut compliquer les opérations commerciales. En outre, il peut être difficile de s'adapter aux différences culturelles, car la Thaïlande a une étiquette commerciale distincte qui met l'accent sur le respect de la hiérarchie, l'établissement de relations à long terme et le maintien de la "face". Il est essentiel de comprendre ces nuances culturelles pour établir des relations commerciales fructueuses et garantir une communication fluide avec les partenaires et les employés locaux.
2. Naviguer dans la loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act - FBA)
La loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act - FBA) réglemente la propriété étrangère en Thaïlande, en imposant des restrictions à certains secteurs jugés essentiels pour les intérêts nationaux du pays. Par exemple, il est interdit ou limité aux investisseurs étrangers de posséder des entreprises dans des secteurs tels que le commerce de détail, l'agriculture et la propriété foncière, à moins qu'ils ne bénéficient d'une promotion du BOI ou d'autres exemptions spéciales. Cela signifie que les entreprises étrangères doivent souvent créer des coentreprises avec des partenaires thaïlandais, la partie thaïlandaise détenant la majorité des parts, ou demander une licence d'entreprise étrangère, une procédure qui peut être complexe et longue. StMatthew Global peut aider à naviguer dans ces cadres juridiques, en assurant la conformité avec les lois locales et en optimisant les structures de propriété dans la mesure du possible.
3. Processus bureaucratiques complexes
Malgré les efforts du gouvernement pour faciliter les affaires, certaines procédures bureaucratiques en Thaïlande restent complexes et prennent du temps, en particulier pour les entreprises à capitaux étrangers. L'obtention des licences et permis nécessaires, tels que les permis de travail pour les employés étrangers et les licences d'exploitation spécifiques à un secteur, fait souvent intervenir plusieurs agences gouvernementales et peut être ralentie par des obstacles administratifs. Par exemple, la création d'une entreprise, l'obtention de permis de travail et le respect des réglementations locales en matière d'emploi peuvent nécessiter une coordination minutieuse avec le ministère du travail et d'autres organismes de réglementation. Les complexités de ces processus peuvent être décourageantes sans les conseils de professionnels qui connaissent bien l'environnement réglementaire thaïlandais.
Si la Thaïlande offre de nombreux avantages aux entreprises désireuses de s'implanter en Asie du Sud-Est - grâce à sa situation stratégique, à ses faibles coûts d'exploitation et à l'important soutien du gouvernement -, les difficultés liées à la barrière de la langue, aux restrictions réglementaires prévues par la loi sur les entreprises étrangères et à la complexité de la bureaucratie peuvent constituer des obstacles importants. En s'associant à StMatthew Global, les entreprises peuvent surmonter facilement ces difficultés et s'assurer d'une installation harmonieuse, conforme et réussie sur le marché thaïlandais.